Quelques rencontres de poésie sans frontières du côté de Paris …

La musique est à la poésie ce que la rêverie est à la pensée.

Victor Hugo - William Shakespeare (1864)

 

Jeanne Marie traductrice présente ILIA GALÁN poète espagnol et son recueil « UN AUTRE JOUR SE LEVE » (édition bilingue espagnol-français).

Quatre rendez-vous à Paris du 15 au 20 octobre 2012

LUNDI 15 OCTOBRE à 20h à LA CAVE A POEMES Théâtre des Déchargeurs, rue des Déchargeurs, Paris 1er M° Châtelet (8€).

MERCREDI 17 OCTOBRE à 19 h INSTITUT CERVANTES Centre culturel espagnol  7 rue Quentin Bauchart Paris M°Georges V

VENDREDI 19 OCTOBRE à 19h30  Librairie LA LUCARNE DES ECRIVAINS  115 rue de l’Ourcq Paris 19e. M°Crimée bus 54

SAMEDI 20 OCTOBRE à 19h30 au CLUB DES POETES         30 rue de Bourgogne, Paris 7e. M° Invalides

(photo : Ilia Galán à La Casa de la Juventud de Pamplona présente l’édition originale d’Un autre jour se lève : Amanece, Editorial Calambur Poesia, 2006)  Contact : jeanne.marie16@yahoo.fr ( 06 88 9084 58

 

 



« Un autre jour se lève »,  envols poétiques où le poète & philosophe espagnol déplore la disparition des villages et de la vie simple et propose un retour à la nature, une fuite vers les forêts et les montagnes ; une vision intérieure de la nature comme symbole et référence soumise aux attaques des désastres écologiques : sentiments menacés par le ciment, villes de fumée égarées dans des asphaltes anonymes,  mystique qui coule à travers les forêts et se dévoile, au-delà des conventions, comme la recherche de l’harmonie perdue. Poèmes métaphysiques qui cherchent un cap, l’espérance à laquelle on ne peut renoncer, comme une extase, et qu’on atteint par la contemplation de la beauté dans des retrouvailles avec un Infini libérateur.


 (de Un autre jour se lève, d’Ilia Galan©traduction de Jeanne Marie)


Nocturne

 

Sombres yeux qui brillent

dans l’aube

occultes.

Grottes de mon âme.

 

Oiseaux rêvés

qui ne volent pas les nuits

par-dessus les jours

pour se poser sur le soleil.

Plus jamais.

 

Jours sans lumière,

nuages sans eau

 

 

 

gris

sans le noir de la nuit

sans le blanc de l’éclair.

 

Et la marche d’une journée

qui s’allonge

sans autre raison que la violence

de chaque existence,

luttant pour lutter,

affirmant sans raison

le pourquoi éternel qui dépasse tous les buts :

Vivre!

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